de los maestros asesinados en Cobertelada y el Vicepresidente de la Diputación de Soria Abundio Andaluz
ColaboraL’association Recuerdo y Dignidad1 (ASRD) a été fondée il y a onze ans à Soria. Depuis, elle s’occupe du domaine de la réhabilitation de la mémoire historique depuis la perspective des droits de l’homme en rapport avec le soulèvement d’une partie des dirigeants de l’armée espagnole en 1936 contre la démocratie et le peuple espagnol, ainsi que la dictature fasciste du Général Franco qui suivit.
Soria et sa province furent, pendant les premiers mois de la Guerre Civile espagnole, un territoire sévèrement puni, plus encore si on tient compte du fait qu’il n’y eut aucun front de guerre dans la province pendant les trois années qu’a duré la guerre. De juillet à décembre 1936, 586 civil-e-s (selon notre liste actuelle) furent assassiné-e-s dans la province de Soria, sans jugement, simplement emmené-e-s de leur domicile à n’importe quel endroit, toujours autour des fermes, et assassiné-e-s à bout portant, généralement de dos. Dans les archives historiques consultées, on peut lire des euphémismes tels que « ont été remis à », « mis en liberté » ou « a été transféré » en référence aux assassinats. Les fosses communes où les personnes assassinées furent enterrées ont été localisées avec grande difficulté grâce, en grande partie, à la mémoire de personnes aujourd’hui nonagénaires qui étaient alors des enfants. Aujourd’hui l’ASRD est la seule organisation qui a ouvert deux affaires judiciaires sur les personnes disparues de la répression du franquisme en Espagne. Dans une troisième, la juge présume la disparition forcée dans un contexte de crime contre l’humanité. Quelque chose d’inédit jusqu’à aujourd’hui.
Le travail humanitaire de l’association Recuerdo y Dignidad – composée de volontaires et de parent-e-s de disparu-e-s – est énorme. De nombreusesfamilles des personnes disparues demandent à récupérer les corps. Cependant, le manque de moyens financiers et la faible collaboration (si ce n’est opposition) de l’Administration Publique, à quelques honorables exceptions près, nous obligent à ralentir le processus de localisation des fosses et d’exhumation des restes après la demande des familles (souvent après avoir attendu 80 ans, toute une vie) auprès de notre association. Pour la réalisation de ce travail d’exhumation, nous comptons sur la collaboration de la Fondation Aranzadi et de l’anthropologue légiste Francisco Exteberria Gabilondo, la principale organisation de l’Etat espagnol pour la récupération des restes de civil-e-s assassiné-e-s par le fascisme espagnol. Cette organisation possède tous les moyens techniques et humains pour réaliser les exhumations : anthropologues, archéologues, médecins de spécialités variées, documentalistes, historien-ne-s, psychologues, etc., ainsi que l’expertise d’un anthropologue légiste qui dirige tous les travaux de récupération des restes.
L’Espagne ne respecte pas ses obligations internationales en matière de disparitions forcées et quand la découverte des restes d’un-e disparu-e est dénoncée, les juges ou la police judiciaire ne s’impliquent pas. Cependant, depuis l’ASRD nous portons toujours plainte et grâce à un travail laborieux avec des avocat-e-s spécialistes des droits de l’homme, nous avons réussi à maintenir ouvertesdeux affaires judiciairesde ce type en Espagne. La juge chargée de la première cas a ordonné l’étude de la systématicité de l’exécution de civils, de la participation de la Garde Civile et de la Phalange. Elle a aussi ordonné la localisation, s’ils sont toujours en vie, de deux Généraux soulevés contre le gouvernement en 1936 et deux Gouverneurs de Soria, et elle a reçu la déclaration de la première fille d’une des personnes assassinées dans cette affaire, quelque chose d’inédit dans l’Etat espagnol.Dans le second cas, quand la juge allait ordonner les travaux d’exhumation, le parque test intervenu pour classer l’affaire.
Aujourd’hui, l’ASRD est financée grâce aux cotisations des membres et la subvention de la mairie de Soria des huit Semaines de la Mémoire Historique et des Droits de l’Homme Giulia Tamayo qui ont été organisées. Ces évènements annuels ont compté sur la présence de figures internationales et de nombreux historien-ne-s, avocat-e-s des droits de l’homme, anthropologues légistes, organisations des droits de l’homme comme Amnesty International ou les Abuelas de la Plaza de Mayo d’Argentine, ainsi que sur la projection de documentaires et des expositions accueillies par un public nombreux et intéressé par le sujet. Nous considérons qu’après quarante ans de propagande du régime fasciste du Général Franco suivis de quarante ans de silence et de peur depuis sa mort, la diffusion est un travail absolument fondamental, surtout dans une région et une province où la population est aussi âgée et conservatrice.
Depuis la création de l’ASRD, en plus de localiser les fosses communes et d’exhumer certaines d’entre elles à la demande des familles, nous avons organisé d’autres activités en relation avec les objectifs de l’association. Par exemple, la réédition du livre La represión en Soria durante la Guerra Civil, de Gregorio Herrero et Antonio Hernández, un livre pionnier de témoignages oraux sur les disparitions écrit en 1982 ; des hommages aux disparu-e-s ; des performances comme celle de peindre dans les rues principales de Soria les silhouettes des disparu-e-s ;apparitions régulières dans les médias ; un travail permanent de prise de conscience sociale ; la compilation de témoignages et de documents d’archives, recherches sur le vol de bébés, et bien d’autres encore.
Le prochain défi est celui d’ouvrir une des fosses communes de Cobertelada, un petit village de la province de Soria appartenant à la région d’Almazán. Dans cette fosse se trouvent les restes de six civils, parmi lesquels cinq travaillaient dans l’éducation, un secteur qui, avec les syndicatset la politique, fut une cible spéciale d’élimination pour les franquistes. Ces six personnes sont:
-Eloy Serrano Forcén. Instituteur à Cobertelada, originaire de Rioseco de Soria (Soria). Habitant de Cobertelada, où il fut enseignant. Fils de Pedro et Rosalía. Célibataire. 22 ans. -VictorianoTarancónParedes. Originaire de Baraona (Soria). Instituteur. Habitant de Perdiguera (Zaragoza). Célibataire. Fils d’Andrés et Timotea. 26 ans.
-Elicio Gómez Borque. Originaire de Velilla de los Ajos (Soria). Instituteur. Habitant de La Seca. Célibataire. Fils de Casto et Apolonia. 23 ans.
-Hipólito Olmo Hernández. Originaire de Baraona (Soria). Habitant et instituteur d’Ajamiel. Veuf avec enfants. Fils de Manuel et de María. 42 ans.
-Francisco Romero Carrasco. Originaire de Santa Marta (Badajoz). Habitant de Guadalajara. Marié avec enfants. Professeur de mathématiques. Fils de José et Filomena. 57 ans. Il fut un des fondateurs, avec entre autres Antonio Machado, de l’Université Populaire de Ségovie.Antonio Machado lui a dédié son poèmeBodas de Francisco Romero.Francisco Romero a aussi fondé le journal “El Adelantado de Segovia”. Professeur à l’école normale. Chercheur en méthodes d’équation dans d’autre pays et auteur de livres comme: Méthodologie des mathématiques et procédés de calcul mental et de calcul écrit rapide.
-Martín Artola Morrás. Originaire d’Ateca (Zaragoza). Habitant d’Ateca. Marié. 35 ans. Pas d’autre information disponible.
Le 25 août 1936, on les fit sortir de la prison d’Almazán au coucher du soleil. Après les avoir fait courir vers la montagne, ils furent assassinés “comme des lapins”.
La fosse commune où sont enterrés les instituteurs a été localisée en octobre 2016.
Le mois dernier, nous avons localisé la fosse commune dans laquelle se trouvent ces six personnes disparues. Au moment où nous écrivons ces lignes, une autre juge s’intéresse à ces assassinats et a intenté les formalités administratives correspondantes.
Actuellement, les timides aides à la réhabilitation de la mémoire historique ont été retirées après seulement 6 ans d’existence et la demande de fonds était limitée à un seul projet (par exemple exhumer une seule fosse commune).
Les demandes de recherche, de localisation des enterrements illégaux contenant les restes des disparu-e-s, de rassemblement de témoignages, de documentation, de demande d’autorisations, dedépôt de plaintes, de prospection de la zone, d’excavation, d’exhumation, d’identification génétique, d’hommage et de retour des restes à la famille ainsi que d’inhumation postérieure s’accumulent et les associations de volontaires sont débordées. Ceci malgré un grand nombre de membres et de volontaires qui, avec les professionnels et les familles, dépasse la centaine au moment de commencer la recherche.
Le coût total d’une exhumation peut atteindre dans certains cas 70 000€, un montant évidemment inatteignable pour une association. Ces dernières années, nous nous sommes appuyés sur l’aide volontaire de tous types de professionnels et nous avons également pu mener à bien deux projets d’exhumation avec des fonds qui en principe ne permettaient qu’une seule exhumation.
Au vu de cette situation, nous sollicitons votre aide financière pour réaliser cet acte de justice nécessaire qu’est l’exhumation en question, et nous vous invitons à émettre une dénonciation publique dans votre entourage et votre pays des conditions dans lesquelles se trouvent les 114 000 civil-e-s(au moins) disparu-e-s et assassiné-e-s par la dictature militaire du Général Franco.
Dear friends, The Soria Association for Memory and Dignity (La Asociación soriana Recuerdo y Dignidad - ASRD) was founded eleven years ago in Soria. Its mission is to work for the recovery of historical memory, from a human rights perspective, in connection with the uprising of the Spanish army in 1936 against democracy and the Spanish people, and the subsequent fascist dictatorship, led by General Franco.
Soria was, during the first months of the Civil War, a severely punished province in terms of human victims, surprising when you consider that during the three years that the conflict lasted, there was never war on its territory. During the months of July to December 1936, a total of 586 (according to our current listings) civilians from Soria went missing without trial, simply taken from their homes, taken to a random place near their village, and shot, usually in the back. In the historical archives only euphemisms can be found, such as "were given to", "was released" or "was moved" when describing the act of murder. With a great deal of difficulty, the victims' graves are being discovered, thanks mainly to the memory of people now in their nineties, who in those years were just children. Currently the ASRD is the only organization in Spain that has two judicial inquiries underway, concerning people that went missing during Franco's dictatorship. In a third case, the judge has deemed it to be a case of forced disappearance, within a context of crimes against humanity, something unprecedented up until now.
The task of the ASRD - a volunteer-run association run by volunteers and relatives of the disappeared - is enormous. The humanitarian work of recovering the bodies of the disappeared, has given rise to abundant requests from families. But in cases where the family (often after waiting nearly eighty years: a lifetime!) have requested help, barring a few honourable exceptions, the lack of financial resources and lack of cooperation (if not opposition) by the government, has forced us to slow down the process of locating graves and exhuming remains. The carrying out of these tasks is supported by the forensic anthropologist Francisco Etxebarria Gabilondo, who is part of the Aranzadi Foundation – the leading national organization dedicated to the recuperation of the mortal remains of civilians murdered by Spanish fascists. This organization has all the technical and human resources necessary for the work of exhumation: anthropologists, archaeologists, doctors of various specialities, archivists, historians, psychologists ... and the expert opinion of a forensic anthropologist who directs these recuperation projects.
Spain is failing to meet its international obligations regarding enforced disappearances. When the discovery of the remains of a missing person is reported, neither judges nor judicial police are sent to investigate. However, the ASRD always reports these murders and through its laborious work with human rights lawyers, it is managing to proceed with two of the only open legal cases of this type in Spain. The judge in charge of the first case has
• ordered a study of the systematic nature of the execution of civilians,
• ordered a study of the participation of the Civil Guard and Falange,
• asked that two government rebel generals from 1936 and two Governors of Soria be located (if still alive)
• heard a statement given by the daughter of one of those killed; something unprecedented in the Spanish State.
In the second case, just as the judge was ordering disinterment proceedings, the office of the public prosecutor interceded to close and to file the case.
Today, the ASRD, is financed by membership fees and the partial subsidy, by Soria city council of (up to the present) ten weeks of events known as the Giulia Tamayo Historical Memory and Human Rights Weeks. These annual events have been attended by international figures, including many historians, human rights lawyers, forensic anthropologists, human rights organizations such as Amnesty International or the Grandmothers of the Plaza de Mayo, Argentina, in addition to screenings of documentaries and exhibitions, attended by a large audience interested in the subject. We believe that, after forty years of propaganda by the fascist regime of General Franco and another forty years of silence and fear, diffusion is an absolutely essential task, especially in a province with an aged and conservative demographic.
During the years of operation of the ASRD, in addition to locating graves and exhuming some of them at the express request of the family, the organization has carried out other activities in line with its objectives. For example, it re-published, "The repression in Soria during the Civil War," by Gregorio and Antonio Hernández Herrero, a pioneering book of oral testimonies about the disappearances, written in 1982. It has also held tributes to the missing, put on performances (for example, it painted the main streets of Soria with silhouettes of the disappeared), has maintained a regular presence in the local media, has worked constantly to increase social awareness of the issue, has gathered and stored evidence, has investigated cases of the stolen babies, and much more.
The next challenge is the opening of one of the mass graves of Cobertelada, a village of Soria belonging to the parish of Almazan. It contains the remains of six civilians, five of which were members of the teaching profession, a sector which, along with trade unionists and those involved in politics, was especially targeted for elimination by Franco’s regime. They are:
- Eloy Serrano Forcén. A teacher who lived and taught in Cobertelada, born in Rioseco de Soria (Soria). Son of Pedro and Rosalia. Single. 22 years old.
- Victoriano Tarancon Paredes. Born in Baraona (Soria).Teacher. Resident of Perdiguera (Zaragoza). Single. Son of Andrés and Timotea. 26 years old.
- Gomez elicio Borque. Born in Velilla de los Ajos (Soria). Teacher. Resident of La Seca. Single. Son of Casto and Apolonia. 23 years old.
- Hipolito Hernandez Olmo. Born in Baraona (Soria). resident and teacher in Ajamiel. Widower with children. Son of Manuel and María. 42 years old.
- Francisco Romero Carrasco. Born in Santa Marta (Badajoz). Resident of Guadalajara. .Married with children. Maths tracher. Son of José and Filomena. 57 years old. He was one of the founders, along with Antonio Machado, among others, of the People's University of Segovia. Antonio Machado dedicated one of his poems to him (Francisco Romero’s weddings). He founded the newspaper "El Adelantado de Segovia", he was a teacher trainer, and researched education methods of other countries. He was the author of books about the methodology of mathematics, mental calculation procedures and rapid written calculation. Antonio Machado le dedicó su poema Bodas de Francisco Romero
On August 25, 1936, they were taken from the prison in Almazan and in the evening, after being made to run off into the hills, they were killed "like rabbits”.
Last October, 2016, the common grave that contains the remains of these teachers was found.
On the 22nd, 23rd and 24th of September 2017 we will be disinterring these remains.
Currently, the meagre annual aid dedicated to the recovery of historical memory has been cut after only 6 years. Funding is now only available for a single project (eg, one mass grave exhumation).
Requests for the carrying out of investigations ( the locating of illegal burial sites, collecting evidence, documentation, permit applications, reporting to the authorities, prospecting in the area, excavation, exhumation, genetic identification, the ceremony of returning the body to the family and subsequent re-burial) overwhelm the capacity of the volunteers to respond to the demands. This, despite a good number of members and volunteers who, along with various professionals, plus the families of those killed, constituted more than a hundred people at the time of the exhumation events.
The total price of an exhumation can, in some cases, reach € 70,000; a sum utterly beyond the reach of an association. In recent years we have relied on the voluntary support of all types of professionals and we have even been able to carry out two exhumation projects with funds that, in principle, were only enough to cover one.
Because of all this, we cordially request your financial assistance to carry out this desperately needed work of justice and we also urge that you that make a public complaint where you live, in your own country, about the conditions under which at least 114,000 missing civilians killed by Franco’s military dictatorship are to be found.
Quiénes somos
La Asociación Soriana Recuerdo y Dignidad (ASRD) se fundó hace once años en Soria. Desde ese momento, se encarga de las tareas relacionadas con la recuperación de la memoria histórica desde la perspectiva de los derechos humanos en relación con el levantamiento de parte de la cúpula del Ejército español en 1936 contra la democracia y el pueblo y la inmediatamente posterior dictadura fascista del general Franco.
Soria y su provincia fue, durante los primeros meses de la Guerra Civil, un territorio fuertemente castigado, máxime si se tiene en cuenta que durante los tres años que duró la contienda, nunca hubo frente de guerra en sus tierras. Los meses de julio a diciembre de 1936, fueron 586 (según nuestros listados actuales) los civiles desaparecidos en Soria, sin juicio previo, simplemente sacados de sus domicilios, llevados a un paraje cualquiera, siempre por los alrededores de los caseríos, y asesinados a tiros, generalmente por la espalda. En los archivos históricos consultados solo es posible leer eufemismos tales como “fueron entregados a”, “salió en libertad” o “fue trasladado” cuando se producen los asesinatos.
Nuestro trabajo
Con mucha dificultad se han ido localizando fosas gracias, sobre todo, al recuerdo de personas hoy nonagenarias y que en aquellos años eran niñas. Aun así, la ASRD somos la única organización que ha abierto dos causas judiciales sobre personas desaparecidas durante la represión del franquismo, y que en una tercera la juez ha presumido desaparición forzada en un contexto de crímenes contra la humanidad . Algo inédito hasta hoy.
La tarea de la Asociación Recuerdo y Dignidad compuesta por voluntarios y familiares de desaparecidos es ingente. Atiende la labor humanitaria de recuperación de los cuerpos de los desaparecidos, respondiendo a las abundantes solicitudes de los familiares. Pero la carencia de medios económicos y la escasa colaboración (cuando no oposición) por parte de las Administraciones Públicas, salvo honrosas excepciones, ralentiza el proceso de localización de fosas y las exhumaciones solicitadas por los familiares tras esperas de casi 80 años.
Para desempeñar esta labor se cuenta con la colaboración de la Fundación Aranzadi y el antropólogo forense Francisco Etxebarría Gabilondo, principal organización a nivel estatal en la recuperación de civiles asesinados por el fascismo español. Dicha organización cuenta con todos los aspectos técnicos y humanos a la hora de realizar exhumaciones: antropólogos, arqueólogos, médicos de diversas especialidades, documentalistas, historiadores, psicólogos…y la peritación de un antropólogo forense que dirige todos los trabajos de recuperación de los restos.
La excepción española y las causas judiciales de la ASRD
España no cumple sus obligaciones internacionales en materia de desapariciones forzadas y cuando se denuncia el hallazgo de los restos mortales de algún desaparecido, nunca acude un juez o policía judicial. No obstante, la ASRD no dejamos de denunciar los asesinatos y, con un laborioso trabajo junto a abogados de derechos humanos, hemos llegado a conseguir que se hayan abierto dos causas de este tipo en España. La juez encargada del primer caso ha ordenado estudiar la sistematicidad en la ejecución de civiles, la participación de la Guardia Civil y de la Falange, ha mandado localizar, si continúan vivos, a dos generales alzados contra el Gobierno en 1936 y dos gobernadores de Soria y ha escuchado en declaración a una hija de uno de los asesinados de la causa referida, algo inédito en el Estado español. En el segundo caso, cuando la juez iba a ordenar diligencias de exhumación, la Fiscalía intercedió para cerrar el caso y éste fue archivado.
Nuestra financiación
La ASRD, se financia con las cuotas de los asociados y la subvención por parte del Ayuntamiento de Soria de las, actualmente, diez ediciones de la Semana de la Memoria Histórica y los Derechos Humanos Giulia Tamayo . Estos eventos anuales han contado con la presencia de figuras internacionales, historiadores, abogados de derechos humanos, antropólogos forenses y de organizaciones de derechos humanos comoAmnistía Internacional o Madres y Abuelas de la Plaza de Mayo, de Argentina… Además, se han proyectado documentales y realizado exposiciones, con una gran asistencia de público interesado. Consideramos que, tras cuarenta años de propaganda del régimen fascista y otros cuarenta de silencio y miedo, la difusión es una tarea fundamental, especialmente en una comunidad autónoma y una provincia tan envejecidas y conservadoras.
Otras actividades
Durante los años de funcionamiento de la ASRD, además de localizar fosas y exhumar algunas de ellas por expresa solicitud de los familiares, se han llevado a cabo otras actividades relacionadas con los objetivos de la agrupación. Por ejemplo, la reedición del libroLa represión en Soria durante la Guerra Civil, de Gregorio Herrero y Antonio Hernández, un libro pionero de testimonios orales sobre las desapariciones escrito en 1982, homenajes a los desaparecidos, performance como la consistente en pintar en las principales calles de Soria siluetas de los desaparecidos, habitual presencia en medios de comunicación, constante trabajo de concienciación social, recopilación de testimonios y archivos, investigaciones sobre el robo de bebés y muchas otras.
La fosa de los maestros
El próximo reto es la apertura de una de las fosas comunes de Cobertelada, un pequeño pueblo soriano perteneciente a la comarca de Almazán. En ella se encuentran los restos de seis civiles, de los cuales al menos cinco de ellos estaban dedicados a la enseñanza, sector que, junto con el de los sindicalistas y las personas dedicadas a la política, fue especial objeto de represión por parte de los aliados de Franco. Ellos son:
Eloy Serrano Forcén. Maestro de Cobertelada, natural de Rioseco de Soria (Soria). Vecino de Cobertelada, donde ejerció la docencia. Hijo de Pedro y Rosalía. Soltero. 22 años.
Victoriano Tarancón Paredes. Natural de Baraona (Soria). Maestro. Vecino de Perdiguera (Zaragoza). Soltero. Hijo de Andrés y Timotea. 26 años.
Elicio Gómez Borque. Natural de Velilla de los Ajos (Soria). Maestro. Vecino de La Seca. Soltero. Hijo de Casto y Apolonia. 23 años.
Hipólito Olmo Hernández. Natural de Baraona (Soria). Vecino y maestro de Ajamiel. Viudo con hijos. Hijo de Manuel y de María. 42 años.
Francisco Romero Carrasco. Natural Santa Marta (Badajoz). Vecino de Guadalajara. Casado con hijos. Profesor de Matemáticas. Hijo de José y Filomena.57 años. Fue, junto con Antonio Machado entre otros, uno de los fundadores, de la Universidad Popular de Segovia. Antonio Machado le dedicó su poema Bodas de Francisco Romero. También funda, el periódico “El Adelantado de Segovia”. Catedrático en la Escuela Normal (Magisterio). Investigador de métodos de educación en otros países y autor de libros como: Metodología de las matemáticas y procedimientos de cálculo mental y de cálculo escrito rápido.
Martín Artola Morrás. Natural de Ateca (Zaragoza). Vecino de Ateca. Casado. 35 años. Se desconocen otros datos.
El 25 de agosto de 1936, fueron sacados de la cárcel de Almazán y al anochecer, tras hacerles correr hacia el monte, los asesinaron como a conejos.
En octubre del pasado año se localizaba la fosa común que alberga a los maestros.
El 22, 23 y 24 de septiembre de este año los sacaremos de allí para entregárselos a sus familias.
Los costes
Actualmente, las tímidas ayudas dedicadas a la recuperación de la memoria histórica han sido retiradas tras, únicamente, 6 años de existencia y solamente con la posibilidad de optar a fondos para realizar un único proyecto (por ejemplo exhumar una sola fosa común).
Las solicitudes de investigación, localización de los enterramientos ilegales con los restos mortales de los desaparecidos, recogida de testimonios, documentación, solicitud de permisos, denuncia, prospección de la zona, excavación, exhumación, identificación genética, homenaje y devolución a sus familiares y posterior inhumación, se acumulan sin que las asociaciones de voluntarios podamos dar abasto a las demandas. Ello pese a contar con un buen número de socios y voluntarios que, junto a los profesionales y las familias de las personas asesinadas, sobrepasamos el centenar en el momento de empezar a registrar la tierra en su busca.
El precio total de una exhumación como esta puede llegar a llegar en algunos casos a los 25.000 € cantidad a todas luces inalcanzable para una asociación. En los últimos años nos hemos apoyado en la ayuda voluntaria de todo tipo de profesionales e incluso hemos podido llevar a cabo dos proyectos de exhumación con fondos que, en principio, solo alcanzaban para cubrir una.
Desde Recuerdo y Dignidad estamos recogiendo fondos para poder pagar los gastos de la exhumación de la fosa de los Maestros de la II República asesinados en Cobertelada (Soria). La fosa del Vicepresidente de la Diputación la ha financiado la Diputación Provincial de Soria.
Primero sacaremos al Vicepresidente a 300 metros de la carretera de Calatañazor a Rioseco el día 22 a primera hora y luego iremos a la carretera Cobertelada a Villasayas a sacar a los maestros.
El gráfico indica la cantidad recaudada y lo que falta para llegar al máximo y al mínimo. Cuando se vayan produciendo pagos los iremos haciéndo públicos así como los justificantes de pago en los que se invierta el dinero.
Puedes colaborar económicamente con las exhumaciones de las siguientes formas:
Mediante tranferencia bancaria, con lo que la donación nos llega íntegra, al número de cuenta de Caja Rural
ES15 3017 0104 3522 6756 7424
A través de PayPal:
Lee la nota de prensa completa haciendo clic aquí
15/02/2018
La Fundación Aranzadi y la Asociación Recuerdo y Dignidad, acompañados por colaboradores, amigos y familiares de Abundio comenzaron las labores de búsqueda y exhumación de los restos mortales del vicepresidente de la Diputación de Soria a las 9:11 de la mañana. Al lugar de la exhumación se acercaron decenas de personas entre las que se encontraban el Presidente y la Vicepresidenta de la Diputación, el alcalde de Calatañazor, miembros de Amnistía Internacional España y Rights International Spain entre otros
El lugar, en el que según todas las indicaciones se encontraba Abundio, estaba señalado con una gran cruz. Una vez comprobada la profundidad a la que podía cavarse en la parte inferior izquierda de la cruz, unos 50 cm, se continuaba con la parte superior, pasando después a la zona superior derecha de la cruz. La preocupación empezaba a sentirse cuando iban avanzando los trabajos sin obtener resultados positivos.
En la parte inferior izquierda había una gran piedra que inicialmente se consideró que estaba allí de forma natural. Una vez retirada se continuó quitando tierra. A las doce y once minutos, un golpe de azada sacaba a la superficie unas gafas que evidenciaban que Abundio Andaluz se hallaba en la ubicación que habían señalado los vecinos de Calatañazor. Posteriormente la tierra aparecía más oscura, más suelta y con numerosas raíces, indicios que se dan en la mayoría de las fosas comunes debido a la descomposición de los cuerpos. A las 13:30 se descubría la mandíbula de Abundio.
Una vez expuestos los restos mortales hubo intervenciones por parte del equipo técnico, la asociación, las nietas de Abundio Andaluz, las autoridades… se entono una canción escrita para el vicepresidente, un fado dedicado a los presos políticos y Grándola vila morena.
La jornada terminó con el enterramiento, en el lugar donde yació Abundio 80 años, de un bandera republicana.
Los restos mortales se llevarán junto a los de los maestros a la Universidad del País Vasco donde se someterán a un riguroso análisis forense, antropológico y genético.
Un primer análisis ocular evidenciaba signos de muerte violenta con rotura de cráneo muy probablemente causada por un proyectil.
Mientras se desarrollaban las tareas de la tarde en Calatañazor un pequeño equipo se trasladaba a Cobertelada para trabajar con una retroexcavadora y preparar el terreno para la intervención de hoy de los científicos. Los trabajos descubrían que los cuerpos de los maestros se hallan en dos fosas clandestinas.
22/10/2017
La Asociación soriana Recuerdo y Dignidad (ASRD) se fundó hace once años en Soria. Desde allí, se encarga de las tareas relacionadas con el ámbito de la recuperación de la memoria histórica desde la perspectiva de los derechos humanos en relación con el alzamiento de parte de la cúpula del ejército español en 1936 contra la democracia y el pueblo español y la inmediatamente posterior dictadura fascista del General Franco.
Próximamente, podrás visitar nuestra página web en http://www.recuerdoydignidad.org
Acto de entrega de los restos de 6 de los asesinados en 1936 por las tropas golpistas, y exhumados de la "fosa de Barcones" en el verano de 2013 por miembros de la "Asociación Soriana Recuerdo y Dignidad" y de la Fundación Aranzadi.
Funeral homenaje a las víctimas del franquismo en Torrellas (Zaragoza).
Carretera de Almazán a Barahona entre Cobertelada y Villasayas. Al llegar se verán los coches aparcados en la carretera.
Para acceder a la fosa yendo desde Soria, una vez pasado el desvío a Calatañazor en la N-122 cambiar de sentido en el desvío a Rioseco a la izquierda y volver en dirección a Soria por la misma carretera. Tomar el primer camino de tierra a la derecha. En el cruce del camino girar a la izquierda y continuar por la explanada de los cables de la luz hasta un camino paralelo a mano izquierda. Ahí podrán verse los coches.
Yendo dirección a Soria, tomar el camino de tierra que sale a la derecha después del segundo desvío a Rioseco y seguir las indicaciones anteriores.
La exhumación será pública
Las exhumaciones comenzarán en Calatañazor el viernes 22 a las 9:00. Ese mismo día a las 16:00 empezará la exhumación en Cobertelada, que se prolongará durante el resto del fin de semana.
El 22, 23 y 24 de septiembre la asociación Recuerdo y Dignidad y la Fundación Aranzadi llevarán a cabo las exhumaciones de las personas enterradas clandestinamente en las dos fosas en las que ha estado trabajando los últimos años.
En la mañana del viernes los voluntarios se dirigirán al término de Calatañazor donde, según todos los indicios, está enterrado el vicepresidente de la Diputación en 1936, Abundio Andaluz Garrido.
Una vez exhumado el cuerpo del abogado y músico visontino, el equipo se dirigirá a Cobertelada donde comenzará el mismo 22 las tareas de exhumación de, según todos los indicios, seis personas, cinco de las cuales eran maestros.
Financiación
Esta misma mañana comenzará la campaña de financiación de las exhumaciones. A pesar de que todo el equipo de Aranzadi y Recuerdo y Dignidad trabajará voluntariamente, el costo de dos exhumaciones es elevado. Se necesitan fondos para cubrir los gastos de maquinaria y pala excavadora y los derivados de logística, transporte, alojamiento y manutención de los científicos que intervendrán en la fosa común. Pero el costo mayor son las pruebas genéticas para identificar a las víctimas. Cada muestra tiene un valor de unos 500€ y hay que realizar una por cada desaparecido y otra para contrastarla con su familiar. Esto supone que un análisis completo de la fosa de Cobertelada ascendería a 6.000€.
Recuerdo y Dignidad ha situado el mínimo indispensable para llevar a cabo las exhumaciones en 6.519€. Y la cantidad óptima para realizarlas en 13.530€.
La asociación ha descartado llevar a cabo un crowfunding, debido a que si no se alcanza el objetivo económico se pierden las donaciones.
Para ello ha dado a conocer su número de cuenta corriente ( ES15 3017 0104 3522 6756 7424) y ha habilitado un sistema de pago seguro PayPal desde la página web recuerdoydignidad.org
La Diputación de Soria tiene asignada en sus presupuestos una partida de 3000€, para financiar la exhumación del vicepresidente, pendiente de superar los trámites administrativos.
Lanzamiento, página web y redes sociales
Hoy a las 10:00 de la mañana se abrirá la página web recuerdoydignidad.org desde donde se gestionará la campaña de recogida de donativos y se ofrece una amplia información sobre las exhumaciones y sobre las víctimas. Dos horas más tarde se lanzará una campaña por las redes sociales bajo el hashtag #ExhumacionesEnSoria. La asociación soriana también espera contar con la colaboración de organizaciones sociales.
Las víctimas
En la fosa de Calatañazor se encuentra enterrado Abundio Andaluz Garrido. Abundio nació el 29 de febrero de1888 en Vinuesa. Pronto se trasladaría a Almazán donde llegó a ser Procurador de los Tribunales, director de la banda de música y pianista en el casino. En 1920, junto a su hermano, formaban parte de la Junta Directiva de Partido Republicano de Almazán.
En 1920 se traslada al Burgo de Osma donde continúa su trabajo de Procurador de los Tribunales, dirige el orfeón burguense. Es delegado del ayuntamiento en la banda de música. ) A partir de 1931 forma parte de los sucesivos ayuntamientos como Concejal del Partido Republicano Socialista (Izquierda Republicana desde 1934). Formó parte de la Diputación de Soria en tres de las cuatro Comisiones Gestoras, siendo elegido vicepresidente en 1936.
En la fosa de Cobertelada se encuentran seis personas, cinco de las cuales son maestros:
-Eloy Serrano Forcén. Maestro de Cobertelada, natural de Rioseco de Soria (Soria). Vecino de Cobertelada, donde ejerció la docencia. Hijo de Pedro y Rosalía. Soltero. 22 años.
-Victoriano Tarancón Paredes. Natural de Baraona (Soria). Maestro. Vecino de Perdiguera (Zaragoza). Soltero. Hijo de Andrés y Timotea. 26 años.
-Elicio Gómez Borque. Natural de Velilla de los Ajos (Soria). Maestro. Vecino de La Seca. Soltero. Hijo de Casto y Apolonia. 23 años.
-Hipólito Olmo Hernández. Natural de Baraona (Soria). Vecino y maestro de Ajamiel. Viudo con hijos. Hijo de Manuel y de María. 42 años.
-Francisco Romero Carrasco. Natural Santa Marta (Badajoz). Vecino de Guadalajara. Casado con hijos. Profesor de Matemáticas. Hijo de José y Filomena.57 años. Fue uno de los fundadores, junto a Antonio Machado entre otros, en Segovia de la Universidad Popular de esa ciudad castellana. Antonio Machado le dedicó su poema Bodas de Francisco Romero. También funda, el periódico “El Adelantado de Segovia”, Catedrático en la escuela normal (magisterio). Investigador de métodos de educación en otros países y autor de libros como: Metodología de las matemáticas y procedimientos de cálculo mental y de cálculo escrito rápido.
-Martín Artola Morrás. Natural de Ateca (Zaragoza). Vecino de Ateca. Casado. 35 años. Se desconocen otros datos.
12/09/2017
La Asociación soriana de memoria histórica Recuerdo y Dignidad (AsRD) busca a los descendientes del insigne Francisco Romero Carrasco ante la inminente exhumación de su cuerpo, que se haya junto a otras cinco personas en la localidad soriana de Cobertelada.
Desde la Asociación soriana agradecen cualquier información sobre el catedrático. Para ello ha facilitado un número de teléfono (605 577 484) y un correo electrónico (recuerdoydignidad@gmail.com)
Francisco Romero Carrasco
Francisco Romero, era natural de Santa Marta (Badajoz) y vivía en Guadalajara donde era catedrático de la Escuela Normal, antigua escuela de magisterio. Catedrático, también fue profesor en Ciudad Real. Cuando fue asesinado contaba con 57 años. Francisco era una auténtica eminencia. Reconocido matemático, creó, junto a Antonio Machado, la Universidad Popular de Segovia. Con Machado compartía pensión y tertulia y en su honor, compuso uno de los epitalamios más conocidos, el Epitalamio para las bodas de Francisco Romero:
Porque leídas fueron
las palabras de Pablo,
y en este claro día
hay ciruelos en flor y almendros rosados
y torres con cigüeñas,
y es aprendiz de ruiseñor todo pájaro,
y porque son las bodas de Francisco Romero,
cantad conmigo: ¡Gaudeamus!
Ya el ceño de la turbia soltería
se borrará en dos frentes ¡fortunati ambo!
De hoy más sabréis, esposos,
cuánto la sed apaga el limpio jarro,
y cuánto lienzo cabe
dentro de un cofre, y cuántos
son minutos de paz, si el ahora vierte
su eternidad menuda grano a grano.
Fundación del querer vuestros amores
—nunca olvidéis la hipérbole del vándalo—
y un mundo cada día, pan moreno
sobre manteles blancos.
De hoy más la tierra sea
vega florida a vuestro doble paso.
Francisco Romero fue director de las colonias de la Institución Libre de Enseñanza y había estudiado metodología de las Matemáticas en Francia, Bélgica y Suiza.
En 1933 publica Metodología de las matemáticas. Procedimientos de cálculo mental y de cálculo escrito rápido. El libro fue publicado por la Tipografia y libreria de Antonio Arqueros en Badajoz.
En el expediente penitenciario de la cárcel de Almazán se recoge que era natural Santa Marta (Badajoz). Vecino de Guadalajara. Casado con hijos. Hijo de P. José y Filomena. Sin antecedentes. Detenido el 20 de agosto de 1936 con 57 años. Salida: Conducido (conducido a prácticas de diligencias judiciales) el 25 de agosto de 1936. Profesor escuela normal Guadalajara.
Dicha salida fue realmente la conducción a Cobertelada, un pueblo a 15 km de Almazán, donde fue asesinado por un grupo de falangistas.
Sus compañeros de infortunio
El libro La represión en Soria durante la guerra civil, realizado a partir de los testimonios recogidos hace 35 años, atestigua: “Al día siguiente de ser asesinados los vecinos de Berlanga [24 de agosto de 1936], fueron sacados de la cárcel de Almazán, cinco presos que, según los testimonios más solventes fueron: don Eloy Serrano, maestro de Cobertelada, un catedrático cuyo nombre no se recuerda, dos maestros más y un mendigo. Fueron fusilados, como si fuera una cacería, uno a uno, según corrían hacia arriba del paraje "los Tomillares", a la derecha de la carretera de Cobertelada a Villasayas, a unos 20 metros de la cuneta. Como este terreno era muy calizo, se les enterró en la "Riba la Mollero", muy próximo a "los Tomillares". El momento de los fusilamientos fue visto por labradores vecinos de Cobertelada, desde las eras cercanas a la carretera. Los crímenes se cometieron al anochecer y a la mañana siguiente fueron inhumados por vecinos de Cobertelada.”
Junto al profesor Romero, fueron asesinados cuatro maestros más y un hombre del que apenas se tienen referencias. Son:
Eloy Serrano Forcén nació en Rioseco de Soria y vivía en Cobertelada donde ejercía de maestro. Fue asesinado con 22 años.
Hipólito Olmo Fernández nació en Barahona y vivía en Ajamil (La Rioja) donde era maestro. Tenía 43 años (que cumplió en la cárcel) cuando fue asesinado.
Elicio Gómez Borque nació en Velilla de los Ajos. Vivía en La Seca, donde era maestro. En el momento de su asesinato contaba con 23 años.
Victoriano Tarancón Paredes natural de Baraona y vivía en Perdiguera donde era maestro. Fue asesinado con 26 años.
Y Martín Artola Morrás, del que apenas tenemos datos. Solo los del expediente penitenciario que dicen de él que era natural de Ateca (Zaragoza) y vivía en dicha localidad zaragozana donde estaba casado.
A solicitud de las familias de Elicio, Eloy e Hipólito, se exhumarán sus restos mortales de la fosa común en breves días.
El edicto
Un edicto que aparecía en el periódico ABC de 13 de abril de 1943 en el que el juez en funciones de Primera Instancia de Gerona, hacía público el seguimiento del expediente para acreditar el fallecimiento de Francisco Romero citaba el nombre de su mujer: María del Carmen García Arroyo. Dicho edicto tenía el fin de que “los que pudieran facilitar noticias de su muerte comparezcan ante este Juzgado de Primera instancia de Gerona, en el término de treinta días”
Badajoz, Ciudad Real, Guadalajara y Girona
La AsRD busca a familiares del catedrático en Badajoz, donde nació y editó un libro en 1933. También agradece la información que sobre él o su familia pudieran aportar los vecinos de Ciudad Real y Guadalajara, donde fue profesor de la Escuela Normal y en Girona , lugar de donde se tiene la última referencia documental.
La AsRD pretende localizar a los descendientes de Francisco Romero y María del Carmen García Arroyo para ponerles al corriente de las tareas de exhumación y para que, si lo deciden así, puedan enterrar los restos de esta personalidad en materia científica con sus seres queridos.
09/09/2017
El Juzgado de Primera Instancia e Instrucción nº 1 de Soria ha sobreseído, el pasado mes de julio, la causa interpuesta por la desaparición forzada del Vicepresidente de la Diputación Abundio Andaluz. Según el Auto emitido por la Magistrada-Juez, el Juzgado de Instrucción no es competente, ya que “a los hechos atinentes a la persona cuya desaparición forzosa se denuncia, les son de aplicación el protocolo de actuación en exhumaciones de víctimas de la guerra civil y la dictadura”. Ello pese a que “Los hechos que resultan de las anteriores actuaciones presentan características que hacen presumir la posible existencia de delito de delito (sic) de desaparición forzada de personas y homicidio, fundándose en el contexto de crímenes contra la humanidad.” También alude a que el asesinato se produjo en la Cuesta del Temeroso y que “en principio la competencia territorial podría corresponder al Juzgado de Instrucción de El Burgo de Osma, y no a Soria” pero el cuerpo se halla en el Término Municipal de Calatañazor, perteneciente al Partido Judicial de Soria tal y como se explicaba en la denuncia ya que Abundio quedó malherido y se arrastró alejándose del lugar del crimen, siendo encontrado días después en el Término de Calatañazor en estado de descomposición y devorado en parte por las alimañas.
El Auto recoge también que el delito de asesinato habría prescrito tanto en el código penal de la II República, como en el actual código penal.
En sus Fundamentos de Derechos, se cita de igual manera el caso Scilingo. Aludiendo, en lo relativo a los crímenes de lesa humanidad, que dicho tipo penal no aparece en el Código Penal de 1932.
La ASRD, en nombre de la familia, ha recurrido el Auto a la Audiencia Provincial. Desde la Asociación se recuerda que los delitos de lesa humanidad que incluyen la desaparición forzada son delitos continuados. Ya que, a día de hoy ninguna autoridad del Estado ha dado razón del paradero de esta persona hecha desaparecer por la fuerza y por tanto, a día de hoy, Don Abundio continúa desaparecido.
Es por eso que la familia ha tenido que recurrir a una asociación de voluntarios y que ésta ha recurrido a los Tribunales, como última salida. Se recurre a la Justicia por los gravísimos tratos inhumanos recibidos por civiles, en una provincia en la que no hubo barricadas ni dos frentes. Familiares y víctimas del fascismo español siguen, 81 años después del golpe de estado, desamparados por el Estado Español, que se niega, a su vez, a permitir que se juzgue a responsables de los crímenes en el exterior.
Actualmente, y tras seis informes de Naciones Unidas condenando la desatención y el abandono a las víctimas y la impunidad de los crímenes del fascismo español, España es uno de los pocos países en los que los criminales son legales y sus víctimas criminales. De ahí la necesidad de aplicar los preceptos de la Legislación Internacional (como subrayan los distintos organismos de la ONU) y no la legislación que perpetúa esta aberración.
Abundio Andaluz Garrido nace en Vinuesa (Soria) en 1888. Vivía en el Burgo de Osma de cuyo Ayuntamiento era concejal a la fecha de su muerte (18-8-1936) así como diputado provincial. Abundio Andaluz forma parte de la primera Comisión Gestora (CG) de la Diputación en la II República como Vocal. Dicha Comisión abarca del 27 de abril de 1931 al 9 de febrero de 1934. También forma parte de la Segunda C.G. del 11 de febrero de 1934 a Enero de 1936, como Vocal. En la Cuarta y última, del 27 de febrero de 1936 al 15 de agosto del mismo año, Don Abundio Andaluz Garrido ocupa el cargo de Vicepresidente.
De Izquierda Republicana, era abogado y gestor y luchó por los derechos de los más desfavorecidos, especialmente de los niños.
También trabajaba en Almazán, donde dirigió la banda de música unos años.
El 18 de agosto de 1936 es asesinado por varios Falangistas en La cuesta del temeroso. Malherido logró arrastrarse en dirección a Rioseco. Falleció en el Término Municipal de Calatañazor donde fue devorado, en parte por las alimañas.
Abundio es encontrado tres días después por un pastor y enterrado con el permiso del Alcalde de Calatañazor en el mismo lugar debido al estado de sus restos mortales.
80 años después por indicación de unos vecinos, el Alcalde de Calatañazor señalaba el lugar de enterramiento a la familia y a los miembros de la ASRD.
14/08/2017
El pasado 29 de mayo la Audiencia Provincial de Soria dictó un Auto desestimando el recurso de apelación contra el Auto del Juzgado de Almazán que cerraba las posibilidades de obtener verdad, justicia y reparación para las seis personas asesinadas en Cobertelada en 1936.
La decisión judicial es un varapalo para las familias y para la Asociación ya que, el Juzgado había llegado a emitir sendos oficios al Instituto de Medicina Legal y Ciencias Forenses de Burgos y, al Instituto Nacional de Toxicologíay Ciencias Forenses de Madrid, solicitando un experto en antropología forense para llevar a cabo la exhumación de los restos mortales descubiertos. El INTCCFF llegó a contestar ofreciéndose a “realizar el estudio antropológico y, si se considera necesario, el estudio genético de dichos restos”. Así mismo se había ordenado a la Guardia Civil la vigilancia y conservación de la fosa hasta que se produjera la diligencia de “levantamiento y exhumación”.
Una vez más, la justicia vuelve a dar la espalda a las víctimas con el plus de aflictividad de que se produce en un proceso que buscaba la exhumación de los restos mortales de sus familiares desaparecidos.
Tras esos primeros inicios ordenando diligencias, el cambio radical de rumbo en la causa vino de la mano del informe de la Fiscal Jefe de Soria solicitando el sobreseimiento y archivo de las diligencias no obstante el ofrecimiento del Instituto de Toxicología de Madrid. En un primer momento la Fiscalía había interesado que la exhumación se produjera conforme a lo previsto en la Ley de Memoria Histórica y en el acuerdo del Consejo de Ministros respecto al procedimiento a seguir en las exhumaciones. Así pues, la solicitud de sobreseimiento de la Fiscal Jefe vino a dar al traste con el primer informe del fiscal adscrito al caso y desencadenó un cambio de criterio en el Juzgado que decidió dar marcha atrás en la línea seguida por el juzgado de Almazán anteriormente.
Al hilo de ello quizás no esté de más recordar que la Fiscalía se rige por criterios de jerarquía y que el Fiscal General del Estado, su máxima autoridad, es nombrado por el Gobierno, recayendo actualmente este honor en un conocido en los ámbitos de la memoria histórica: José Manuel Maza Martín quien, siendo magistrado de la sala segunda del tribunal Supremo emitió el voto particular contra la absolución del Juez Baltasar Garzón en el caso de los crímenes del franquismo.
La Audiencia Provincial
Los argumentos para desestimar el recurso esgrimidos por la Audiencia Provincial ya son conocidos por Recuerdo y Dignidad y el resto de organizaciones de derechos humanos que buscan justicia para las víctimas del franquismo. No hay sorpresas. Entre ellos se citan la sentencia del Tribunal Supremo del juicio contra el juez Baltasar Garzón por abrir la causa sobre víctimas de la guerra civil y el franquismo, y el auto también del Tribunal Supremo sobre cuestión de competencia en este tipo de delitos, repitiendo punto por punto los argumentos en ambas resoluciones:
Que se tratan de asesinatos prescritos, que no pueden juzgarse retroactivamente los crímenes contra la humanidad, que los responsables serían centenarios, que se les aplicaría la Ley de Amnistía, que existe una Ley de Memoria Histórica…
Gran parte de esos argumentos ya se rebatían en la propia denuncia inicial aludiendo al carácter imprescriptible, inamnistiable e inindultable de los crímenes contra la humanidad. Crímenes, que en el caso de las víctimas del franquismo, se siguen cometiendo a día de hoy al no dar el Estado cuenta del paradero de las víctimas y continuar desaparecidos para sus familias. Además se apela, desde la hipótesis, a la edad de los posibles culpables, sin hacer investigación alguna y se consideran asesinatos (prescritos) la desaparición de decenas de miles de personas en las mismas condiciones.
Apelar además a la Ley de Memoria Histórica como cauce de ineficaz, sin dotación presupuestaria y que viene siendo incumplida. Y además, la ley no puede satisfacer las exigencias de justicia; quizás por ello, en su Disposición Adicional segunda habla de la compatibilidad de dicha Ley con “el ejercicio de las acciones y el acceso a los procedimientos judiciales ordinarios y extraordinarios establecidos en las leyes o en los tratados y convenios internacionales suscritos por España.”
Las familias, Recuerdo y Dignidad y Aranzadi sacarán a los maestros de la fosa
Independientemente del debate legal, lo que es evidente es que las víctimas del fascismo español se encuentran ante un desamparo total por parte de todos los poderes e instituciones del Estado, siendo España el único país donde los familiares de los civiles desaparecidos, ayudados por asociaciones de voluntarios, tienen que averiguar el paradero de sus seres queridos, localizar sus restos mortales y exhumarlos para poder darles un entierro digno.
De nuevo la atención a las familias se da desde las asociaciones de Memoria Histórica.
En este caso Recuerdo y Dignidad, después de atender a las familias, recoger sus testimonios, investigar en archivos y pueblos, localizar el paradero de sus familiares desaparecidos, solicitar todos los permisos para la exhumación y llevar a cabo las denuncias oportunas será quien organice y busque la financiación para poder exhumar los restos mortales descubiertos, identificarlos y darles un entierro digno donde deseen sus familiares.
Con ese fin, se organizará una campaña de captación de fondos y se contará con la ayuda de la Fundación Aranzadi.
13/06/2017
Tal y como ha conocido hace escasos días la Asociación soriana Recuerdo y Dignidad, la juez suplente del Juzgado de Instrucción nº 1 de Almazán ha incoado diligencias por el asesinato de cinco maestros y otra persona más en el Término Municipal de Cobertelada.
La incoación de diligencias penales son consecuencia de la denuncia que la citada asociación interponía el pasado 31 de octubre en el juzgado adnamantino al descubrir una fosa que, según las investigaciones y testimonios, albergaría los cuerpos de las seis personas desaparecidas el 25 de agosto de 1936. En la elaboración de la denuncia han participado abogados de Rights International Spain y de la Asociación Pro Derechos Humanos coordinados por Recuerdo y Dignidad.
Concretamente la juez suplente ha ordenado librar sendos oficios a la Gerencia Territorial del Ministerio de Justicia y a la Guardia Civil de Almazán. En el primero ha solicitado un experto en Antropología Forense y en el segundo de ellos que se tomen “las medidas oportunas para la vigilancia y conservación de los restos encontrados, hasta tanto se pueda llevar a cabo diligencias de exhumación y levantamiento”.
Las investigaciones sobre las desapariciones comenzaron hace años, cuando un familiar del maestro de Cobertelada Eloy Serrano Forcén, de 22 años y natural de Rioseco de Soria, solicitaba a Recuerdo y Dignidad la investigación y localización del paradero y las circunstancias de su muerte. Tiempo después, otra familia reclamaba los restos del maestro de Ajamil (La Rioja) Hipólito Olmo Hernández de 42 años y vecino de Barahona. Gracias al trabajo de Recuerdo y Dignidad y a la colaboración de los vecinos, el jueves 27 de octubre una pala excavadora descubría la fosa donde supuestamente yacen los cuerpos de estos seis civiles asesinados dentro de la represión que acompañaba al golpe de estado fallido de 1936.
Además de Eloy Serrano e Hipólito Olmo, en la fosa común se encontraría un tercer maestro, Elicio Gómez Borque de 23 años, natural de Velilla de los Ajos y vecino de La Seca, el cual ya ha sido reclamado por su familia. También fue asesinado ese mismo día junto a ellos el maestro de la Escuela Normal Francisco Romero Carrasco, de 57 años y natural de Santa Marta. Francisco era amigo de Antonio Machado y protagonista de su poema Las bodas de Francisco Romero. Junto a Machado y José Tudela fundó la Universidad Popular de Segovia.
Las otras dos personas asesinadas en Cobertelada serían, el otro maestro, Victoriano Tarancón Paredes, de 26 años y natural de Barahona y un hombre de Ateca (Zaragoza) llamado Martín Artola Morrás, de 35 años.
Esta es la segunda ocasión en la que la Asociación Recuerdo y Dignidad consigue que se incoen diligencias penales sobre desapariciones forzadas de civiles en el contexto del levantamiento militar fallido de 1936, que dio lugar a la guerra civil y a la dictadura fascista del general Franco
25/11/2016
En torno a las 18:45 horas de ayer jueves 27 de octubre la Fundación Aranzadi y la Asociación Recuerdo y Dignidad (ASRD), acompañadas por vecinos de Cobertelada y un familiar de una de las víctimas, encontraban la ubicación de la fosa común que alberga los cuerpos de 6 personas, 5 de ellas maestros.
Las tareas de búsqueda comenzaban a las 10 de la mañana contando con medios mecánicos como una pala excavadora. Primero se hicieron catas en el lugar que, años antes, indicó un alumno de Eloy Serrano, maestro de Cobertelada y una de las víctimas enterradas clandestinamente. Por la tarde se cambió de terreno buscando la otra ubicación que la ASRD tenía como posible. Con la inestimable ayuda de los vecinos de Cobertelada y basándose en un plano de catastro del Archivo Histórico Provincial de Soria, se localizaron los límites de la parcela en la que, según los vecinos, estarían enterradas las seis personas asesinadas.
En la segunda cata, en el límite norte de la parcela, el sobrino-nieto de Eloy Serrano Forcén daba la alarma al ver aparecer restos humanos. Concretamente un fémur. En ese momento se paralizaban las tareas, recogiendo los restos humanos que habían quedado dispersados al sufrir la entrada de la pala mecánica.
En el momento de la aparición y dada la hora, se estaba comentando si posponer las tareas hasta que se tuviera más información por lo que el hallazgo conllevó una explosión de alegría y lágrimas de todo el equipo.
El lunes se presentará denuncia ante el Juzgado de Instrucción nº1 de Almazán denunciado la desaparición forzada de estos civiles y el hallazgo de la fosa al no haber sido posible en el día de hoy al estar su titular atendiendo otras obligaciones.
En la fosa común se encontrarían los maestros Hipólito Olmo Hernández. De Baraona (Soria). Maestro de Ajamil. De 42 años. Eloy Serrano Forcén. De Rioseco de Soria (Soria). Maestro de Cobertelada de 22 años. Elicio Gómez Borque. Natural de Velilla de los Ajos (Soria). Maestro de La Seca de 23 años. Victoriano Tarancón Paredes. De Baraona (Soria). Maestro de Perdiguera de 26 años. También se encontraría el catedrático de la escuela normal Francisco Romero Carrasco. De Santa Marta (Badajoz). Maestro de Guadalajara de 57 años. Y por último Martín Artola Morrás. Natural de Ateca (Zaragoza). De 35 años.
28/10/2016
Este jueves 27, la Asociación soriana Recuerdo y Dignidad (ASRD) buscará en Cobertelada los restos mortales de cinco maestros, uno de ellos de la escuela normal y de una sexta persona de la que se tienen pocos datos. Las labores de búsqueda las dirigirá un equipo de la Fundación Aranzadi.
Los desaparecidos son:
-Hipólito Olmo Hernández. Natural de Baraona (Soria). Vecino de Ajamil (La Rioja). Maestro de Ajamil. Viudo, con hijos. 42 años. Maestro Nacional
-Eloy Serrano Forcén. Natural de Rioseco de Soria (Soria). Vecino de Cobertelada. Soltero. Soltero. 22 años. Maestro Nacional.
- Elicio Gómez Borque. Natural de Velilla de los Ajos (Soria). Vecino de La Seca. Soltero. 23 años. Maestro
-Victoriano Tarancón Paredes. Natural de Baraona (Soria). Vecino de Perdiguera (Zaragoza).Soltero. 26 años. Maestro Nacional.
-Francisco Romero Carrasco. Natural Santa Marta (Badajoz). Vecino de Guadalajara. Casado con hijos. 57 años. Profesor escuela normal Guadalajara.
-Martín Artola Morrás. Natural de Ateca (Zaragoza). Vecino de Ateca. Casado. 35 años.
Paralelamente se buscan alumnos de los maestros que puedan recordar sus clases, dar cuenta de su identidad o que conserven alguna fotografía de grupo. Para ello podrán dirigirse a la ASRD en teléfono 605 577 484 o bien en recuerdoydignidad@gmail.com.
Debido al elevado coste de las tareas de búsqueda, la ASRD ha facilitado el número de cuenta de Caja Rural ES15 3017 0104 3522 6756 7424 para recibir donaciones
Según el libro La represión en Soria durante la guerra civil, realizado a partir de los testimonios recogidos hace 34 años, “Al día siguiente de ser asesinados los vecinos de Berlanga [24 de agosto de 1936], fueron sacados de la cárcel de Almazán, cinco presos que, según los testimonios más solventes fueron: don Eloy Serrano, maestro de Cobertelada, un catedrático cuyo nombre no se recuerda, dos maestros más y un mendigo. Fueron fusilados, como si fuera una cacería, uno a uno, según corrían hacia arriba del paraje "los Tomillares", a la derecha de la carretera de Cobertelada a Villasayas, a unos 20 metros de la cuneta. Como este terreno era muy calizo, se les enterró en la "Riba la Mollero", muy próximo a "los Tomillares". El momento de los fusilamientos fue visto por labradores vecinos de Cobertelada, desde las eras cercanas a la carretera. Los crímenes se cometieron al anochecer y a la mañana siguiente fueron inhumados por vecinos de Cobertelada.”
En el libro de penados del Archivo Municipal de Almazán hemos podido comprobar, que, efectivamente, cinco maestros y otra persona abandonan la prisión con eufemismos como conducido, a práctica de diligencias…cuando, como hemos comprobado en otros casos, fueron asesinados.
La investigación comenzó hace años cuando el nieto de Eloy Serrano acudió a la ASRD buscando datos sobre su abuelo y la posible ubicación de la fosa. Posteriormente, familiares de Hipólito Olmo también reclamaron a su abuelo.
24/10/2016
Los 3 grupos políticos de la Diputación Provincial de Soria –PSOE, PP y No Adscritos- han firmado una declaración institucional en la que muestran su rechazo al alzamiento militar del 18 de julio de 1.936 que terminó con el régimen democrático de la II República. Desean conmemorar, con ello, el 80º aniversario de dicho alzamiento y recordar a las víctimas de los crímenes que se produjeron en la provincia de Soria.
La Corporación Provincial condena también “la represión contra civiles que lo acompañó y la dictadura” al mismo tiempo que ofrece “apoyo y solidaridad a todas las víctimas inocentes y sus familiares”.
El texto dedica una mención especial a Don Abundio Andaluz, Vicepresidente de la Diputación Provincial de Soria, asesinado durante el periodo de represión que acompañó a la Guerra Civil Española y a la posterior dictadura militar.
El Pleno de la Diputación se compromete a estudiar las medidas necesarias para llevar a cabo el cumplimiento de la Ley de la Memoria Histórica.
Abundio Andaluz Garrido, nacido en Almazán y residente en El Burgo de Osma era abogado y militante del partido Izquierda Republicana. En febrero de 1.936,fue elegido miembro de la Comisión Gestora de la Diputación Provincial en calidad de Vicepresidente a las órdenes de Pablo Pérez Sevilla,diputado por Soria capital y miembro también de Izquierda Republicana que fue nombrado Presidente.
En agosto de 1936, un grupo de falangistas lo sacó de su casa de El Burgo de Osma y, junto con otros 3 detenidos, lo condujo, en un camión, hasta las inmediaciones de Calatañazor, a un paraje perteneciente a Los Baldíos de la Cañada Real. Allí, fueron fusilados todos los ocupantes del camión pero Abundio Andaluz quedó con vida y se arrastró, a través de aquel bosque de enebros, hasta un claro donde un pastor encontró su cadáver 2 días después. Debido a su estado de descomposición, las autoridades autorizaron su enterramiento in situ.
A petición de sus 2 nietas y únicas descendientes vivas de Abundio Andaluz – Ana María y María Luisa Andaluz Caballero- la Asociación Recuerdo y Dignidad ha iniciado las gestiones oportunas para la exhumación de sus restos mortales y posterior análisis genético y traslado al lugar que determine la familia. Gracias a la inestimable colaboración del alcalde de Calatañazor, Don Alfredo Pérez Fernández, los miembros de Recuerdo y Dignidad han podido localizar el lugar exacto en el que, casi con toda certeza, yacen los restos del Vicepresidente de la Diputación asesinado y han puesto en marcha el proceso para su identificación y exhumación.
13/07/2016